L’exploitation aurifère artisanale au Burkina Faso a augmenté ces dernières années, de même que les attaques violentes de groupes armés non étatiques. Il est cependant trop simpliste de supposer qu’il existe un lien de causalité naturel entre les deux. L’escalade de la violence doit plutôt être considérée comme le résultat de tendances de longue date, telles que le désengagement de l’État, la dépendance croissante à l’or et la privatisation progressive de la sécurité. Pour freiner la violence, nous recommandons aux décideurs politiques d’éviter d’adopter une approche répressive à l’égard de l’extraction minière artisanale et de repenser la gouvernance du secteur en concertation avec les mineurs et les communautés rurales.
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