Cet article examine l'impact disproportionné, en fonction du genre, de l'expropriation des terres parmi les communautés les plus défavorisées de la sous-division de Nguti, dans la Région du Sud-Ouest du Cameroun. Premièrement, je soutiens que les systèmes préexistants de propriété foncière et une évolution vers une structure de production agraire capitaliste ont entraîné une inégalité entre hommes et femmes, concernant l'accès aux terres. Deuxièmement, je démontre que la perte des terres, au profit des intérêts commerciaux, a restreint la capacité des femmes à accéder aux terres, que ce soit pour la production agricole et/ou pour récolter des PFNL, générant ainsi des tensions significatives liées aux conditions de vie, pour elles et pour leurs communautés. En conclusion, je plaide pour que l'État reconnaisse formellement les systèmes coutumiers de propriété foncière, et intègre les questions de genre au sein de ses institutions (coutumières et statutaires) dont la fonction est de...
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