Cet article considère deux cas d’étude d'archéologie commerciale associée avec des activités minières de grande envergure en Afrique méridionale (l'un est en Afrique du Sud et l'autre en Namibie), et examine les questions éthiques qui y sont associées. On parle continûment de l'arrogance des miniers, mais nous avançons que les archéologues doivent d'abord mettre leurs propres affaires en ordre, en s'assurant de suivre les codes déontologiques, en évitant de faire de la politiques entre eux-mêmes, et en étant prêts à accepter des compromis avec le secteur du développement si cela rend possible un avenir plus favorable pour le patrimoine. La question de l’éthique a du reste marqué la relation entre archéologues et industries extractives en Afrique méridionale depuis la fin du dix-neuvième siècle. Le pouvoir des industries minières a néanmoins fait que la législation minière a continué, tout au cours du vingtième siècle, à prendre le pas sur les lois liées au patrimoine. Cependant, l'...
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