Cet article montre que la corruption est structurelle et omniprésente dans la société mozambicaine, légitimisant efficacement les pratiques de corruption à tous niveaux. Utilisant une approche anthropologique, il avance que la corruption à petite échelle touche d'autant plus les populations pauvres, qu'elles soient urbaines ou rurales, et est si commune qu'elle est devenue une partie intégrante de la vie quotidienne, « habituelle ». Tandis que la plupart des pauvres ont un rapport à la corruption qui passe par l'acceptation tacite et divers actes de conformité, ses implications pratiques sont particulièrement sévères pour les plus pauvres qui ne peuvent pas se permettre de participer dans ces échanges de corruption et sont dont exclus des relations sociales et des services sociaux, pourtant vitaux.
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