Malgré le rôle crucial joué par les mouvements féministes pour l'obtention de politiques de développement, de lois et de protections socio-légales progressistes pour les femmes, le fait de caractériser de « féministes » les sujets touchant aux droits des femmes a un impact contradictoire et plutôt négatif sur le mouvement des femmes en Afrique. Cet article aborde les résultats de recherches qui montrent qu'au Ghana, plus les femmes sont jeunes, moins elles sont susceptibles de s'identifier en tant que féministes que les femmes plus âgées (activistes). Je soutiens que s'il est possible que la résistance au féminisme trouve ses racines dans l'antiimpérialisme, les privilèges socioculturels et économiques jouent un rôle crucial dans cette résistance, au plan individuel. Basé sur les résultats de recherche élaborés dans l'article, je suggère le suivant. Premièrement, la perception d'une menace du féminisme sur les normes socio-culturelles africaines élargit dialectiquement les...
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