Cet article analyse les stratégies élaborées par Sukyo Mahikari, un mouvement religieux japonais, pour s’implanter sur la scène religieuse contemporaine pluralisée en Afrique de l’Ouest. Les logiques de mimétisme et de distinction qu’il met en oeuvre pour s’attirer des adeptes provoquent des réactions chez ses concurrents. Ces relations concurrentielles, fondées sur un registre symbolique, créent des espaces invisibles pour les profanes mais qui influent sur les modalités d’implantation des mouvements religieux. L’État joue un rôle dans la reconfiguration de cette géographie religieuse locale, en soutenant certaines confessions ou en en classant d’autres comme « sectes », même s’il n’a pas toujours de politique claire vis-à-vis des religions.
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