En 2003, l'entreprise d'État congolaise Gécamines a mis en place avec le soutien de la Banque mondiale une procédure de départ volontaire pour 10 000 employés avec plus de 25 ans d'ancienneté. Ces employés étaient invités à considérer leur décompte final comme un capital à investir dans de nouvelles activités économiques. Basé sur une recherche ethnographique, cet article étudie la manière dont les ex-agents de la Gécamines se sont débrouillés dans le cours de leur « réinsertion ». Ce faisant, il développe une approche sociologique des pratiques économiques populaires qui tente d'aller au-delà de la phénoménologie de l'incertitude récemment défendue par plusieurs chercheurs africanistes.
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