Cet article présente une critique des dernières étapes du processus de réforme de la loi foncière du Kenya, qui a abouti à l’approbation de la Loi “Land†de 2012, de la Loi sur l’enregistrement des terres, et de la Loi sur la Commission foncière nationale. Il fait valoir que, en dépit de l’importance constitutionnelle et politique de la nouvelle législation, le processus a été marqué par la hâte, le manque d’engagement des législateurs, et une participation minimale des citoyens. Les nouvelles lois peuvent être considérées comme un résultat très décevant de la lutte en cours depuis une décennie sur la politique foncière. L’article explore les effets des délais constitutionnels sur la nouvelle législation, le rôle contradictoire de la société civile en ce qui concerne les nouvelles lois et les structures bureaucratiques qu’elles engendrent, aussi bien que les intentions et le potentiel de la nouvelle législation foncière de redistribution.
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