Cet article examine comment les assemblées de district dans la Quatrième République du Ghana ont exercé des pouvoirs politiques, administratifs et fiscaux qui leur ont été transférés par le gouvernement central. Il note que la création des assemblées a favorisé la participation populaire et stimulé l’autonomie des fonctionnaires de première ligne en termes de prise de décision et d’allocation des ressources financières au niveau local. Cependant, le gouvernement central conserve le pouvoir de nommer le chef de district et trente pour cent des membres de l’assemblée. Les gouvernements locaux sont victimes de retards dans le transfert des fonds, d’une incapacité à intégrer les fonctionnaires nommés dans la culture locale, et d’un manque de capacité à générer des recettes pour le développement. L’article soutient que les élections locales du chef de district et l’augmentation des fonds alloués aux districts ruraux attireraient des entrepreneurs et des fonctionnaires qualifiés qui...
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