Cet article se penche sur le partenariat liant l’Union internationale pour la conservation de la nature et la Direction des parcs nationaux du Sénégal, entre 1994 et 2004, pour la cogestion des aires protégées du littoral. Il analyse la rhétorique officielle de cette alliance, le poids de la politique de coopération des Pays-Bas dans son évolution et l’asymétrie des rapports de pouvoir qui biaise insidieusement ce partenariat, jusqu’à son implosion. Ce faisant, notre contribution relativise la dimension hégémonique attribuée aux ONG vertes globalisées et la rationalité technico-scientifique censée prévaloir dans leur stratégie d’action.
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