Bien qu'elles soient un problème de longue date dans le Kenya postcolonial, les exécutions extrajudiciaires ne semblent pas diminuer et semblent même s'accélérer ces dernières années parmi les jeunes hommes des bidonvilles. Les possibilités d'une réparation légale, institutionnelle et venant de la société civile, qui ont officiellement augmenté ces dernières années, montrent une tendance de déconnexion de la base. Une étude de cas de Mathare, Nairobi, cherche des explications au peu d'empressement à lutter contre les exécutions extrajudiciaires et aussi à l'efficacité limitée des réponses apportées, qui sont ancrées dans l'économie politique des intérêts des acteurs de la société civile, qui tend à pérenniser ces « espaces exclus » des bidonvilles. Nous explorons une lutte particulière pour montrer comment la frustration dans la société civile est utilisée par les activistes qui se battent pour la justice sociale afin d'articuler les idées de la violence « ordinaire » et de...
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