Le décalage entre les résultats économiques de l’Afrique – jugés positifs – et la crise financière dans laquelle s’enfonce le monde développé a renouvelé l’approche misérabiliste dont a longtemps fait l’objet cette partie du monde. Au-delà des explications tenant soit au bénéfice des réformes induites par les programmes financiers des institutions de Bretton Woods, soit à la dynamique de la hausse du prix des matières premières tirée par la demande chinoise, il est nécessaire de considérer l’impact d’autres microstructures. En effet, sous les agrégats macroéconomiques s’est formé un rhizome d’agencements financiers et de renouvellement des instruments de marché. Cette mutation participe de la modernisation de l’économique en Afrique, mais également de sa reconnexion avec la globalisation financière. Cet article montre concrètement comment s’expriment des formes inédites de la consommation, de l’investissement et de l’échange marchand sur le continent africain. Sans douter des...
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