La déontologie biomédicale en Afrique de l'Est se distingue généralement nettement des préoccupations morales quotidiennes des patients qui peuvent interpréter un traitement de santé différemment de leur médecin. Les énonciations des biomédecins répondent aux exigences déontologiques de leur formation formelle, tandis que les gens ordinaires forment leurs propres idées morales sur la biomédecine, les deux discours ne se rencontrant que lors de crises médico-morales. La voix de la biomédecine est par conséquent métaphoriquement bruyante comparée à celle des propos quotidiens. Cette dualité hégémonique de la biomédecine est moins évidente dans la médecine traditionnelle islamique, dans laquelle les patients négocient parfois les implications morales de la maladie avec leurs guérisseurs, et l'éthique médicale islamique peut être transmise à de jeunes apprentis de manière interpersonnelle à travers des récits de vie et autres. La différence de volume entre les voix morales des...
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