Cet article se propose d’analyser l’émergence, depuis la révolte de janvier 2011, d’un mouvement de revendications identitaires des Noirs tunisiens, porté par des associations et des groupes indépendants. Si, dans les années 1960 et 1970, la Tunisie a déjà connu de telles revendications, ce sont de nouvelles formes de lutte qui se manifestent aujourd’hui, s’inscrivant dans une dynamique contestataire plus globale et dans le contexte de la transition démocratique. Cette contribution s’intéresse aux conditions sociétales et politiques dans lesquelles les « descendants d’esclaves » - ou ceux perçus comme tels - choisissent de se faire entendre sur la scène publique.
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