Au Sénégal, la gestion des aires protégées s’inscrit dans une longue tradition paramilitaire. Depuis les années 1990, cette culture professionnelle est concurrencée par l’approche participative devenue incontournable dans le champ local de la conservation. Mais sur le terrain, ce nouveau modèle de conservation peine à s’imposer et supplanter la culture militaire qui continue de trouver des appuis dans le processus de professionnalisation et d’encadrement des agents des parcs. L’inertie liée à l’histoire laisse ainsi perdurer les barrières du modèle passé de « conservation forteresse ».
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