Au cours des années récentes, des descendants de colons au Kenya ont vu leurs droits à détenir des terres dans la région de Laikipia remis en cause par des militants masaï. Beaucoup se sont défendus en s'appuyant sur des discours de la période coloniale à propos de l'écologie pastorale et de ce qui constitue une bonne utilisation des terres. Ces discours ont contourné l'histoire écologique et la problématique morale des saisies de terres coloniales, tout en traitant la colère et la nostalgie des Masaï comme manipulatrices et inauthentiques. Dans le même temps, de nouveaux mouvements de conservation « à base communautaire », en conjonction avec le militantisme afro-kenyan, ont incité certains Kenyans blancs à assouplir leur épistémologie et à faire des concessions préliminaires partielles aux points de vue afro-kenyans. L'auteur suggère cependant que ces concessions s'inscrivent dans un nouveau modèle dynamique de la blanchité : un modèle qui répond à de nouveaux impératifs...
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