Cet article analyse les héritages laissés par un mouvement malgache d’inspiration marxiste, né en 1972 et composé de jeunes d’origine servile, dans les trajectoires politiques et les discours des ex-militants et des habitants des « bas quartiers » d’Antananarivo. Il considère le rôle que ce mouvement a eu dans la renégociation de la position sociale des descendants d’esclaves au cours des dernières décennies, les parcours de vie des militants après la disparition du mouvement et la manière dont le stigmate de l’origine servile a été reproduit, contesté et teinté de nouvelles valeurs politiques.
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