Cet article examine l’état du foncier au Zimbabwe à la suite du programme accéléré de réforme foncière (Fast Track) entre 2000 et 2003. Il constate que le foncier post-réforme reste fortement dualiste, avec d'un côté des terres classées zones « communales » ou de réinstallation A1 (environ un tiers du total) frappées d'une interdiction de vente ou de location, et de l'autre essentiellement des terres « commerciales » auxquelles s'appliquent des baux négociables. L'article s'appuie sur des travaux menés dans la zone communale de Svosve et sur des études précédentes sur les transactions foncières au Zimbabwe pour soutenir que les transactions de vente et de location foncières sont une constante de l'utilisation des terres dans les « zones communales » du Zimbabwe. De plus, l'article soutient qu'en dépit de l'interdiction gouvernementale, il semble que ces transactions soient alimentées par la demande croissante de terres résultant de l'effondrement de l’économie non agricole au...
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