Cet article se concentre sur les interprétations et les représentations des actes de violence dans la littérature de fiction et non romanesque et dans les médias, afin d’examiner les discours racialisés autour de la peur et de la vulnérabilité dans l’Afrique du Sud moderne. Il ne se soucie pas tant des statistiques et des « faits » liés au crime que du rôle de la race dans les impressions de la violence criminelle et les attitudes envers cette violence. Par ailleurs, alors que le sexe, la classe et la nationalité influencent tous la manière dont le crime est ressenti et perçu par les résidents de l’Afrique du Sud, pour une part considérable de la population blanche, la race continue d’être le facteur principal lorsqu’il s’agit de la peur des actes de violence. Peut-être la différence la plus considérable dans les récits faits par des noirs est que les Sud-Africains noirs ne conceptualisent pas le crime violent en termes d’attaque raciale. Pour un pays qui se débat pour surmonter...
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