En 1994, le gouvernement éthiopien a instauré l’usage des langues locales dans l’éducation scolaire, après des décennies de domination de la langue amharique. Tandis que les élites locales sont favorables à la réforme, les paysans tendent à la rejeter car ils redoutent la déperdition de l’amharique, clé de la mobilité sociale. Cet article analyse les perceptions distinctes de ces groupes sociaux, à partir de leur position dans la distribution du pouvoir et du capital linguistique, tout en replaçant les enjeux locaux dans la politique nationale et les discours internationaux.
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