En 2011, la séparation du Sud de la République du Soudan a entrainé pour les deux États une redéfinition de la législation sur le droit de citoyenneté. Ainsi, une personne acquiert la nationalité sud-soudanaise si elle peut démontrer une affiliation avec une des « communautés ethniques » du sud ; dans la République du Soudan, toute personne pouvant, de jure ou de facto, acquérir la nationalité du Sud perd son droit à la citoyenneté. Cet article se propose d’évaluer l’impact de ces lois, en montrant d’abord qu’elles laissent de grandes latitudes aux interprétations discriminatoires, et ensuite en examinant la question des « réfugiés » habitant au Nord, qui soudainement ont été redéfinis comme des étrangers.
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