Les spécialistes du mouvement syndical zambien, autrefois si puissant, le considéraient comme moribond, mais ne commentèrent ni les effets de l'environnement plurisyndical ni la victoire d'un parti d'opposition de gauche en 2011. La présente analyse de trois syndicats du secteur minier (Mineworkers' Union of Zambia, National Union of Miners and Allied Workers et United Mineworkers Union of Zambia) montre comment le Patriotic Front raviva d'abord le militantisme syndical pour ensuite le refouler en l'espace de cinq mois. La compétition entre les syndicats améliora la protection sociale et la transparence financière, tandis que les syndicats d'opposition se soumirent à l'idéologie dominante de la « paix industrielle », abdiquant ainsi face à l'hégémonie des grandes compagnies. L'article conclut que les syndicats n'ont que peu de pouvoir de négociation, mais la contestation ininterrompue de leaders politiques et syndicaux à la base prouve que le syndicalisme zambien est bel et bien...
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