Cet article traite de la transformation des « cultures institutionnelles » dans les administrations publiques. Cette dynamique est explorée dans le contexte des réformes des administrations publiques post-apartheid, et plus particulièrement de la gestion des migrations par le ministère de l’Intérieur sud-africain. L’article évalue les effets d’une réforme de nature politique destinée à inculquer un nouvel éthos de « service public » sur les perceptions et les pratiques des fonctionnaires. L’article conclut que les facteurs structurels n’expliquent que marginalement les difficultés rencontrées. C’est bien plutôt l’incapacité du leadership politique à pallier le manque d’un sens de mission commune et l’ensemble des effets non anticipés et contre-productifs de la réforme elle-même qui expliquent l’incapacité à amender les perceptions et les comportements des bureaucrates.
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