La campagne agropastorale 2017/18 au Sahel a été marquée par un déficit et une mauvaise répartition spatio-temporelle des pluies. Une diminution importante de la production de biomasse, ainsi qu’un tarissement précoce des points d’eau ont été constatés dès la fin de la saison des pluies. Les productions fourragères très faibles et quasi inexistantes dans certaines zones d’élevage en Mauritanie, au nord du Sénégal, au Sahel Burkinabé, au nord et à l’est du Niger, à l’ouest et à l’est du Sahel tchadien et par endroits au Mali, ont causé une soudure pastorale précoce ayant touché en particulier les populations rurales de ces zones ainsi que celles qui vivent dans les zones de concentration de bétail. Pour atténuer l’impact de la crise et renforcer la résilience des populations affectées, la FAO a conçu un mécanisme de réponse d’urgence qui a été mis en oeuvre par les bureaux de la FAO dans les six pays touchés – Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad. Le document comprend, d’une part, une analyse quantitative qui présente les données de la réponse de la FAO apportée dès le début de la crise pastorale, au 31 décembre 2018; d’autre part, une analyse qualitative des résultats de cette réponse, c’est-à-dire une synthèse basée sur les échanges en groupe de discussion (FGD) mis en place dans les six pays d’intervention entre janvier et février 2019. Cette partie rassemble et décrit les opinions et perceptions des participants aux FGD, qu’ils aient été bénéficiaires du programme de réponse ou non, par rapport au soutien reçu, notamment à propos de la pertinence de l’intervention, de son efficacité et de la qualité des biens et services fournis.
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