Les événements qui ont succédé à la démission du Premier ministre éthiopien Hailemariam Dessalegn le 15 février 2018 ont mis d'accord journalistes, diplomates et sens commun à Addis-Abeba : la situation s'améliore [1]. Alors qu'il y a moins d'un an, l'Éthiopie semblait plongée dans une crise politique sans précédent depuis la fin de la guerre civile en 1991, tout le monde loue aujourd'hui l'action du successeur d'Hailemariam à la primature, Abiy Ahmed Ali. La surprise n'est pas feinte, après près de trois ans de manifestations, de répression et d'état d'urgence.....
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