Le mouvement de contestation mené par Andry Rajoelina contre le régime Ravalomanana au premier semestre 2009 a contribué à ériger la compétition entre l’Église FPVM (Nouvelle Église protestante de Madagascar) et l’Église FJKM (Église de Jésus-Christ à Madagascar) en une ressource de taille pour divers acteurs en lutte. En s’intéressant aux dynamiques que l’instrumentalisation de cette rivalité religieuse a nourries dans les champs du politique et du religieux, cet article souligne les enjeux dont la pluralisation religieuse peut être porteuse dans un État instable et travaillé depuis plus d’un siècle par un mouvement d’évangélisation.
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