Le cadre analytique déployé par la vaste littérature sur la chaîne de valeur mondiale (CVM) dans le secteur minier africain ne tient pas compte de la manière dont la valeur est transférée, ni de qui, ou avec quelles conséquences dans le cadre du processus de création de CVM minières dirigées par des sociétés étrangères. Les auteurs explorent ces questions à travers une étude de cas sur la chaîne de valeur de l'or en République démocratique du Congo. Ils soutiennent dans ce contexte qu'une coalition entre le capital transnational et l'État congolais a marginalisé et freiné les processus d'accumulation de capital et de mécanisation minière menés au niveau local. Sur la base de ces conclusions, les auteurs mettent l'accent sur le potentiel de développement des réseaux de production africains implantés localement.
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